A peine s'était-il reculotté que deux infirmiers l'agrippèrent par les bras et lui injectèrent quelque chose dans l'épaule. Il n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, son corps ne répondait plus et ses yeux s'étaient fermés. Il sentait et entendait tout ce qui se passait autour de lui. Le personnel s'agitant, le glissant sur une chaise roulante. Il parcouru l'établissement, fût de nouveau soulevé pour être allongé. La voix de son frère résonna, il parlait aux autres personnes présentent dans la pièce. Quelqu'un lui ouvrit la bouche, quelque chose y rentra mais ne s'y arrêta pas, s'enfonçant dans sa gorge, la lui brulant. Il avait du mal à respirer, commençait à paniquer face au tube encombrant sa cavité buccale. "Les salaud, ils me font un lavage d'estomac." Il se sentait comme un mourant dans le couloir de la mort et réussit par miracle à s'évanouir.
Plus tard, il se réveilla dans un lit. Il était, vraisemblablement, dans la chambre d'isolement. Ses bras et ses jambes étaient attachés par des sangles et la blancheur du lieu vint éblouir ses yeux fatigués. Il ouvrit la bouche et sortit un son longiligne de faible intensité puis commença à vouloir se dégager des liens qui l'obstruait. Un cri retentit soudainement dans la pièce, le surprenant, avant qu'il ne se rende compte qu'il s'agissait de sa propre voix. Personne n'allait venir, il se rendormit.
Il ne savait pas le temps qui avait passé lorsqu'il rouvrit les yeux mais le lieu était plongé dans le noir. Quelqu'un avait éteint les néons et il comprenait que, dehors, il faisait nuit. Il hurla tout ce qu'il pouvait. Etre en isolement ne le dérangeait pas plus que ça mais être en plus allongé et sanglé ne l'enchantait guère. La camisole de force le distrayait beaucoup plus "Cogner dans les murs de coussin est amusant". Il se débattit, essayant de se dégager de ses entraves. Il entendit la porte s'ouvrir, il se tût. Des bruits de pas, lui indiquant que quelqu'un était entré, se rapprochèrent de lui et se stoppèrent aux abords de son lit.
- Qui est là ?
Personne ne lui répondit.
Plus tard, il se réveilla dans un lit. Il était, vraisemblablement, dans la chambre d'isolement. Ses bras et ses jambes étaient attachés par des sangles et la blancheur du lieu vint éblouir ses yeux fatigués. Il ouvrit la bouche et sortit un son longiligne de faible intensité puis commença à vouloir se dégager des liens qui l'obstruait. Un cri retentit soudainement dans la pièce, le surprenant, avant qu'il ne se rende compte qu'il s'agissait de sa propre voix. Personne n'allait venir, il se rendormit.
Il ne savait pas le temps qui avait passé lorsqu'il rouvrit les yeux mais le lieu était plongé dans le noir. Quelqu'un avait éteint les néons et il comprenait que, dehors, il faisait nuit. Il hurla tout ce qu'il pouvait. Etre en isolement ne le dérangeait pas plus que ça mais être en plus allongé et sanglé ne l'enchantait guère. La camisole de force le distrayait beaucoup plus "Cogner dans les murs de coussin est amusant". Il se débattit, essayant de se dégager de ses entraves. Il entendit la porte s'ouvrir, il se tût. Des bruits de pas, lui indiquant que quelqu'un était entré, se rapprochèrent de lui et se stoppèrent aux abords de son lit.
- Qui est là ?
Personne ne lui répondit.
[ to be continued...]
BCDS
Mouahahahahah
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